Chatouillez-moi donc, que je rie !...
Après cette brillante élection de François par son SGC, certains de nos comiques enguirlandés n’ont pas manqué d’y aller de leur déclaration.
D’abord le général Ladéroute, faux candidat à l’élection, dont on ne sait pas encore exactement pour qui il roule, mais qui fait ce qu’il peut pour pousser les mutins dans le parc GLAMF, ce qui aurait au moins pour effet d’en débarrasser la GLNF.
Que ceux qui lui font encore confiance s’y engouffrent donc tête baissée !
Ensuite un « vrai » candidat, Jean-Pierre S., médaille de bronze sur le podium ce 30 mars et qui interpelle le médaillé d’argent, Jean Eugène M., pour lui proposer une alliance (le mot est à la mode) au sens où l’entendent tous les dignitaires, c'est-à-dire de ralliement pur et simple à son projet de restauration de la GLNF en régime de dictature par les dignitaires (on n’en sort pas).
Question simple que tous les frères simples se sont posée : pourquoi ne pas avoir proposé une telle alliance avant l’élection avec désistement en faveur du candidat le mieux placé, c'est-à-dire Jean Eugène ? Et pourquoi, après coup, cette proposition sulfureuse autant qu’inutile ?
Réponse simple pour maçons simples : pour mieux casser la baraque à Jean Eugène.
Dans ces appels post-élection, nous décernerons le prix de la déclaration incongrue, au Souverain Grand Commandeur (SGC) du Suprême Conseil pour la France (SCPLF) du REAA pour sa missive qui dit tout et rien à la fois comme d’habitude.
La dernière fois qu’il s’était lâché un peu remonte au 24 octobre 2011 ( relire ), si ce n’est une minuscule déclaration ( relire ) le 8 décembre 2011, deux jours avant la fête de l’Ordre Écossais, pour dire que le SCPLF se mettait en veilleuse.
Voilà que, ce mercredi 4 avril 2012, ce SGC du SCPLF qui n’assume pas ses responsabilités depuis des mois, abandonne ses troupes, se terre dans son silence pendant les évènements déterminants et qui, une fois que les carottes sont cuites, ressent le besoin de publier son avis sur la GLAMF, de déblatérer sur la régularité de ladite, sur les perspectives de sa reconnaissance par la GLUA à la place de la GLNF.
Question de neutralité ça se pose une peu là !
Et question de clairvoyance, c’est du n’importe quoi.
(En plus cette déclaration qui pouvait bien attendre 5 ou 6 jours est faite la veille de la cérémonie sacrée de l’agape pascale des écossais du 18ème degré et plus. Une sorte de profanation.)
Faut-il que le SGC soit tombé sur la tête du haut de son escabeau de 33 degrés, ou soit à ce point désemparé, pour dire de telles inepties et se permettre de tels écarts à la décence élémentaire à laquelle l’obligerait normalement sa fonction.
Depuis quand le SGC du SCPLF a-t-il qualité pour dire que telle obédience ou organisation est régulière ou pas, et ce avant même que cette obédience soit faite et ses statuts connus ?
Et partant, comment se permet-il de préjuger d’une reconnaissance avant l’heure de la GLAMF par la GLUA, alors que, jusqu’à présent :
1) la GLNF reste reconnue (mais non fréquentable), que cela plaise ou non ;
2) la GLAMF n’existe pas encore, sa régularité reste à prouver et sa reconnaissance est un simple rêve lointain.
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Pour l’heure, et au moins jusqu’au 28 avril 2012, la GLAMF est à l’état de projet d’obédience dont beaucoup se plaignent de ne connaître ni les statuts ni les responsables. De surcroit, pour ce qu’on en connaît, elle s’annonce comme une GLNF bis en forme de délirante usine à gaz.
Si elle se constitue réellement, ce que je veux bien croire, elle restera une petite obédience sans envergure, mais avec d’énormes prétentions, qui donnera surtout satisfaction à ses chefs autoproclamés, à ceux qui veulent le devenir et à ceux qui aiment avoir des chefs rutilants.
Nous ne pouvons qu’inciter les frères qui voient la franc-maçonnerie de cette façon à rejoindre la GLAMF.
Ils pourront peut-être y entrevoir le général Ladéroute en uniforme d’apparat, du moins avant que, son travail de rassembleur de mutins accompli, il ne réintègre la GLNF.
Le moins qu’on puisse dire de la GLAMF c’est que, pour une obédience toute neuve, et avant même d’exister, elle manque de transparence, elle manque de vertu et, partant, elle manque d’avenir.
Que voulez-vous que les écossais du REAA aillent faire dans une pareille galère ?
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Puisque le SGC du SCPLF du REAA croit tellement en la régularité et en l’avenir de la GLAMF, qu’il s’empresse donc d’y adhérer lui-même, histoire de prêcher l’exemple !
Et qu’il nous l’annonce ensuite fièrement sur le site du SCPLF !
Je serais curieux de voir ça : un membre de la GLUA qui intègre la GLAMF, obédience non reconnue.
Et surtout que son collègue Commandeur du Rite Français et tous les dignitaires grands révolutionnaires planqués à la GLUA ne se privent pas de le faire aussi et de le proclamer.
Ensuite, nous verrons bien la réaction de la GLUA à l’égard de ces frères courageux.
Si la GLUA ne les raye pas de ses tablettes, la GLAMF bénéficiera d’une bonne présomption (seulement) d’être un jour reconnue par la GLUA.
Et, en attendant, quelle bonne publicité pour la GLAMF !
Le jeu en vaut la chandelle non ?
Alors messieurs ?
Vous y allez ?
Ne vous bousculez surtout pas !
Nous allons remettre à un autre article la suite de cette intéressante discussion.
Nous reparlerons aussi des perspectives d’avenir des écossais du REAA, de leurs loges bleues et du SCPLF du REAA.
Si cet avenir n’est pas si sombre qu’on veut le dire pour les écossais de la base, il l’est beaucoup plus pour les dignitaires du système.
C’est bien pourquoi les dignitaires essayent d’affoler les écossais de base pour qu’ils aillent se réfugier sous ce qu’on veut leur faire prendre pour un abri.
Le feuilleton n’est pas terminé loin s’en faut.
Frères écossais des loges de perfection du SCPLF, une évidence s’impose :
Votre SGC est dans le caca.
Et ses grands officiers aussi.
Ils s’y sont mis tous seuls, par orgueil et par mépris de la valetaille des loges de perfection, le socle de la pyramide, comme je l’ai dit, sur lequel tout le système repose.
Celui qui est au sommet d’une pyramide humaine ne doit pas oublier un seul instant que son existence, très précaire, dépend de l’existence de tous ceux qui sont en dessous de lui.
Les dignitaires 33èmes, et ceux qui espèrent le devenir, sont en train de prendre conscience, très tardivement, que demain ils ne seront plus rien quand les frères de la base les auront laissé tomber.
Ils se mordent les doigts d’avoir négligé, et même méprisé, cette base qui constituait leur assurance-vie.
Ils réalisent aussi une chose : si les dignitaires 33èmes et autres ont un besoin vital de la base, l’inverse n’est pas vrai.
En effet, les frères des loges de perfection (et même des ateliers du niveau au-dessus) n’ont aucune nécessité desdits dignitaires et peuvent très bien continuer à exister sans eux : ils ont leurs locaux, leurs rituels, leurs officiers, leur savoir.
Que diriez-vous, en Limousin-Périgord, pour commencer, d’une Loge de Perfection (degrés 4 à 14), voire deux, et d’un Chapitre (degrés 15 à 18) libérés ?
Cotisations allégées, possibilité par la suite de se rattacher à un autre Suprême Conseil du REAA (il y en a) ou de rester indépendants.
Des loges bleues du REAA souveraines, avec leurs propres ateliers de perfection … ça ne saurait tarder, à mon avis, si les dignitaires du SCPLF continuent leur petit jeu d’irresponsables.
Affaire à suivre attentivement.
Le SCPLF du REAA se coupe un peu tous les jours de ses ateliers.
Il ne sent plus son corps, dirons-nous.
Mais, il a aussi la tête malade.
À force de refuser de voir les évidences et pour ne pas avoir fait la purge salutaire des dignitaires au double jeu, le SCPLF se trouve divisé en plusieurs clans concurrents ou du moins antagonistes.
Imaginez bien qu’après l’élection de François, les jeux se dévoilent et se radicalisent entre les partisans de la GLNF de François, ceux de l’incertaine GLAMF, ceux de telle échappatoire, ceux de telle autre, ceux qui essaient de rester d’accord avec tout le monde (on ne sait jamais), … etc.
Une seule certitude : aucun ne veut perdre son petit chapeau et ses perspectives d’avancement
La mésentente des chefs parisiens étant communicative, les sous-chefs locaux ne vont pas tarder à se bouffer le nez.
C’est d’ailleurs déjà commencé.
Mais qui cela dérange-t-il sinon les chefs et sous-chefs eux-mêmes et ceux qui veulent l’être ?
Restez sereins, frères écossais des loges de perfection.
C’est vous qui détenez le vrai pouvoir dans le SCPLF du REAA.
Rendez-vous à cette évidence.
Et faites bien la différence entre la voix de vos chefs et celle de votre conscience de maçons écossais.
N’écoutez que cette dernière, c’est celle qui ne vous a jamais trahis.
Et puis, prenez grand soin de vos loges bleues et veillez sur elles et protégez-les jalousement contre tous ces baratineurs de pacotille.
Elles sont votre jardin de fraternité.
Frères des loges souveraines du Limousin, de la Marche, du Périgord et autres lieux, je vous salue tous par les nombres que vous connaissez.
Zorbec Legras
10 04 2012
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Télécharger le modèle de déclaration d’une loge immatriculée à la GLNF en word ICI ou en pdf ICI
Télécharger le modèle de déclaration d’une loge non immatriculée en word ICI ou en pdf ICI
Adresse mail de la GLNF des Loges Souveraines : glnfdeslogessouveraines@gmail.com
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Télécharger le document explicatif sur les associations maçonniques : ICI
Télécharger les statuts d'associations proposés par le Mont Gargan pour la loge : ICI.
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